vous n’en parlez jamais
je lui dirai le corps crispé
peur d’oublier sa vigilance
de vivre sans muscles, leur tension
d’avoir tôt saisi, comme instinct
quand leur présence adulte en mouvement
je lui raconterai le danger inoffensif de leurs yeux,
menaces fondues en gestes anodins
les froissements de l’air
j’entends encore leurs odeurs ordinaires (extrait)
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micro journal 271-2022.06.06