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débordés vie!

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l’exil, ce vide entre nos pas; l’élan est discontinu. fantasque linéarité contre des horizons noyés de silence.

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le blanc est opaque; neutralité d’ombre. traverser le silence. du vide, glisser. mouvement, essence.

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le regard demande, parfois mendie; la puissance, parfois dureté de surface. le lien à l’autre, enchaînement archaïque.

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traînées de mots, morceaux de pensées. regards focalisés densifient l’instant. grands élans pour petits pas, par bouts. vie de trous.

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soi double, triple, multiple… jamais unique, rarement conforme. par essence fragile, pris par effets de miroir; calques ombres. seul à chaque instant et pour toujours, singulier.

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le métro te passe sous le nez et c’est la rage. ratage, mais lequel? l’autre contre soi, tes autres. heurts agglutinés, se rétracter malencontreux toucher.

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froid dehors.

froid dedans.

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tu serais volume. ta chair, vie moulée à ma peau qui s’éveille. la joie est matière.

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élan unanime porte leur mouvement. sans un regard, sans discrétion. ils vivent en grappe. heureux d’être plus qu’un, esquiver la solitude. alliances aléatoires, éphémères combinaisons.

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le cri.

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arrêtée ce matin par sa délicatesse. constellation brandillant entre les marches du métro. fragile, insolite parmi nos corps de béton. combien de pieds piétineront la journée?

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le mouvement… hymne à la vie. #rociomolina

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le mouvement, hommage… à la vie. #rociomolina

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palimpsestes. jusqu’à en perdre les mots.

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manipulation anodine du réel. se donne à voir, geste qui modèle: son image, sanctifiée. mouton.

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sans sujet humain, sans titre et sans description (2)

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sans sujet humain, sans titre et sans description (1)

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pieds terre aux firmaments. et horizon, fracture.

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la permanente. de vie chambardée.

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brèche dans la chair du monde. l’espace: temporalité rompue.

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réparer la façade, travail de fond.

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vies à vies. l’altérité, duo duel.

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vies à vies. chacun sa direction. le mouvement est intention; le corps, pause.

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vies à vies. les esquisser page, inépuisables sujets.

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vies à vies. tout contre; l’autre pour seul horizon.

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l’horizon se resserre, tu t’y ramasses.

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l’enfermement. silence noir sur blanc.

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le réel, auto-réflection. commune mise en abîme.

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on n’est jamais assez prudent.

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pensées en boucles ; tour après tour se retrouver en soi scellé. dedans comme dehors, empêchés. bouteille à l’air ?

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l’enfermement. ce qui s’y répète, inversé.

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l’enfermement, strate après strate.

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réel en déroute. ni mots, ni images. voir, malgré tout. traversée.

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réel en déroute. et aussitôt mots, images pour qu’il tienne droit. le dire qui tente ; malgré tout, malgré le tremblement de soi.

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réel en déroute. et aussitôt mots, images ; tentation de clarté. malgré tout, malgré l’effacement de soi.

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François Bon – On ne pense pas assez aux escaliers

Ce très beau recueil édité par François Bon que je remercie, contient 3 de mes courts textes.

Editeur Tiers Livre

pour commander le recueil

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l’autre en soi.

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soleil matinal, m’y engloutir, éclipse.

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tu oublies. les souvenirs sont toujours du présent qui sursaute. (vidéo)

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le revers de nos cieux sculpté d’immatérielle présence. implacable pourtant.

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quand tu confonds nuages et neige. résister à l’envie d’y fourrager les mains, t’en badigeonner les lèvres.

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premières minutes, embouteillages et instants urbains.

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pays en vue.

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aux frontières.

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il se lève, en marge.

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s’il pouvait repasser les bobines. si nos vies n’étaient que films; histoires à vivre debout. fils, entrelacs; ces écheveaux qui ont dérouté les siens. s’il.

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matin, poignée de paradoxes en un instant ramassés.

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vous trimballe, lestée de vestiges sur ma carapace ligotés.

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mais sans complexe.

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