Au Liban toute. Depuis les incendies de la semaine dernière, suivis du soulèvement des citoyens. Latent déjà en mon dernier séjour de percevoir pulser le drame ordinaire (dans le sens fort, ordinaire qui envahit). Au Liban toute, depuis toujours. De loin, toute. Avec mes mots, captive et inquiète, comment penser une révolution citoyenne, nous, enfants de la guerre. Je regarde, de loin toute. Foule reliée et drapeaux, un peuple qui se révolte sans perdre le sentiment d’appartenance, qui se révolte en faisant la fête dans les rues.
Texte et vidéo en hommage.
La chanson chuchotée est de Fayrouz : « tiri ya tayara »
Extrait : (…)crétine injonction, nous sommes le livre//
pages comme nerfs s’accrochent//
vos ombres, mon corps(…)//
#LittéraTube #VidéoEcriture #Liban لبنان_ينتفض
le texte de cette vidéo est également à lire ici:
https://graciabejjani.fr/2020/01/05/peau-hate-mes-larmes/