… mon pays au soleil roux comme terre
je quitte comme vient la douceur, à tâtons
lent abandon de doigts
paupières entre les mains
pour cesser de me voir
mes ombres lourdes tombent
comme vent feuilles au sol
je me sépare de vos bouches
tais ma politesse de fer, tentée d’oubli
j’épuise les mots immobiles (extrait)
micro journal 227-2021.10.10