(…) quand le réel me culbute
ma tristesse, vertige végétal
ne me consolez pas
retenez votre compassion
j’ai le chagrin des enfants qui se savent aimés
des plus petits, fantômes de pourquoi
je suis bousculée
triste comme l’allégresse des yeux vivaces
ne me retirez pas la tristesse
noble grâce de cieux fuyants (extrait)