retenu au seuil du réel qui glisse.

mâchoires de paroles tassent les murmures
comme fourmis éperdues se jettent sans chemin
ronces d’oreille
mais tu es dans mon visage, dedans
comme face et joues collées aux vitres
supplication silence
je tremble de mots pour incarner ta mort
regarder de près, comme on vérifie fêlure d’écran
monde miroir, je t’hallucine
toi
retenu au seuil du réel qui glisse
je serre la langue
digue dents bouche (extrait)

LittéraTube #VidéoEcriture #poésie

micro journal 180-2021.03.08