nous sommes le silence des portes.

ça claudique sans nous, disparus déjà
nos pieds lunaires sur toiles passives
influx de sols, nous sommes nos spectateurs
est-ce marcher encore quand nos chemins sont tunnels
semelles ancrées dans l’humus du métal
on ne connaîtra pas la consolation de la terre
ce que ça fait de s’y enfoncer
on vient à la vie empaquetés
cadeau artefact
rubans d’illusions nous retiennent (extrait)

LittéraTube #VidéoEcriture #poème

micro journal 175-2021.02.05